Au niveau de l’architecture, la réhabilitation de cette maison de maître dans un secteur très touristique a demandé au préalable un travail conséquent de gros œuvre : planchers démontés pour une meilleure isolation, audit thermique pour une réalisation qualitative de l’isolation et du chauffage, choix de matériaux naturels, recyclage de l’existant, étude lumière pour une restructuration complète.

Au niveau de l’architecture intérieure, les clients ayant des goûts éclectiques et du mobilier aux accents multiculturels, le choix s’est porté naturellement sur un mélange de styles Kinfolk et Gypset : sur un mode de vie prônant le retour à l’essentiel, le style Kinfolk privilégie l’aspect champêtre, les meubles vintage, les objets et les revêtements qui ont une âme. Force a été de conserver au maximum ce qui faisait justement l’âme de cette maison : les tommettes ont été restaurées, peintes ou remplacées par d’autres, plus colorées, aux emplacements exacts, le vieil escalier et son garde-corps réparés ou reconstitués à l’identique tout comme le terrazzo du sol.

L’effet patchwork des différentes pièces de carrelage constituant la cuisine a été recréé grâce à un papier peint trompe-l’œil qui dialogue de façon étonnante avec les pierres apparentes, les zelliges du sol de l’entrée et les murs à la chaux patinée. L’entrée forme un patio, lien subtil entre le jardin extérieur et l’intérieur de la bâtisse. Le style Gypset mélange les codes de l’esprit gypsy, très coloré, avec le bohème chic, aux tons plus neutres et plus ethniques. Il s’inspire des quatre coins du monde pour donner une ambiance chaleureuse avec des matériaux naturels : fibres tressées, parquets massifs, terre cuite et tapis berbères.

L’étage y puise ses lettres de noblesses, avec l’ajout de lambris bois et de fantaisies colorées comme les carreaux de Nathalie Du Pasquier et les papiers peints ludiques de chez Bien Fait.
De simples boules de papier éclairent l’ensemble comme un jour de bal parsemé de lampions.

Rapsodie bohème… Cette maison est une fête !