Le traitement graphique des marches en porte à faux de l’escalier évoque le thème de la strate. L’éclairage est le seul élément de verticalité. Pour des raisons techniques de conservation des fossiles, il est ponctuel et minimal.
Sur le mur de séparation des bâtiments traité en peinture tableau noire, le visiteur peut laisser l’empreinte de son passage. Le sol, qui diffuse la chaleur nécessaire à la conservation des fossiles à température constante, est un calepinage de béton brut et bois qui laisse tantôt la place au verre pour l’insert de fossiles en décaissé, tantôt, comme ici à l’entrée, à l’empreinte graphique de la définition du fossile.
Les éléments d’origine ont été conservés. Les poutres, briques et pierres ont été sablées et sont autant d’éléments horizontaux évoquant les strates fossiles. Les matériaux bruts ont été privilégiés : platelage en chêne, acier verni et peinture à la chaux sur le mur de trémie en colimaçon.
La scénographie de ce musée repose sur les 4 grands axes qui émanent de la définition et de la préservation du fossile : l’empreinte, les strates, la matière brute et l’éclairage minimaliste.